Nous revoilà pour une petite promenade santé, dont nous avons bien besoin après ces journées de ripailles.
Donc aujourd'hui, re petite promenade dans les dunes, sous le soleil, et même sous la chaleur, si, si!
On va aborder le côté plus « flore » de ce qui est à présent, et ce depuis des années, une réserve naturelle.
(Maison dite de la cigogne, le nom a disparu, tout en haut de la dune, seule construction de l'endroit)
Les hautes dunes paraboliques sont séparées les unes des autres par des cuvettes, plus basses. Beaucoup de ces cuvettes ont été mises en culture vers le milieu du XIXe siècle.
Sur les petits champs dunaires, les habitants de la région cultivaient entre autres, du seigle, de l'orge et des pommes de terre. Pour engraisser le sol sableur aride, on utilisait un mélange de déchets de poisson et d »excréments » .
Afin d'empêcher que les champs soient envahis par le sable pulvérisé par le vent, les flancs de ces dunes paraboliques étaient plantés de rangées de fascines suivant une disposition en damier.
Celles-ci étaient à l'origine des branches d'Argousier, plus tard on a utilisé du bois de taille de Peuplier (cultivar).
(là-bas, tout au fond, la mer... La vue que je vous avais promise la semaine passée, mais j'avoue que je pensais qu'on voyait mieux...)
Entre les rangées de fascines, on a planté de l'Oyat. IL s'agit d'une graminée qui, lorsqu'elle est couverte de sable, développe à partir de ses rhizomes, des pousses verticales. Celles-ci donnent lieu à de nouvelles plantes émergeant du sable. Ce processus alternant l'apport de sable et la formation de pousse d'Oyat a généré un rehaussement progressif et considérables de nombreuses dunes paraboliques, dont la dune du Hoge Blekker. Aujourd'hui, le Hoge Blekker, se présente pour sa plus grande partie, comme une dune éolienne, avec des mottes d'Oyat parcimonieusement réparties.
A certains endroits de la broussaille se substitue à ces zones de dune. Elle se compose toujours d'Argousier, de Troène commun, de Sureau noir et d'Aubépine et de Prunelier.
A d'autres endroits prédomine une végétation ouverte d'Oyat et ses espèces accompagnatrices telles que la Fétuque des dunes. Cette dune à Oyat, mi-éolienne, héberge aussi un certain nombre de champignons caractéristiques, dont certains colle le Psathyrelle des sables, végètent sur les mottes d'Oyat mort.
Quand à la gente ailée, une espèce caractéristique de cette zone est l'Alouette huppée. Elle affectionne les terrains sableux à couvert végétal peu dense, où l'influence de l'homme se fait fortement sentir. Aussi la densité de la nidification est-elle la plus élevée dans les dunes littorales limitrophes aux zones bâties.
Dans ces dunes, subsistaient les traces de la seconde guerre mondiale, bunker en béton, tunnels en briques, dans lesquels nous jouions. Ils ont été explosés et il est courrant de trouver par ci, par là, des morceau de briques, de pierailles, malgré qu'on ait retiré le principal.
Voilà, pour cette plus haute dune du littoral belge!
Bonne découverte, et bonne journée à toutes!!!!!
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