Tout le monde a un peu sa version de l'histoire de la dentelle, et je lis souvent pas mal d'âneries, de bêtises. Je ne dis nullement détenir la vérité, mais j'ai eu l'occasion d'aller au congrès de la Dentelle qui se tenait à Bruxelles il y a plus d'un an. Et là, les participants au coloques, venaient de toute l'Europe, Belgique, France, Grèce, on en avait plein les yeux et les oreilles!
Ce qui est sûr, c'est que le besoin de dentelle est né en Italie. Ces messieurs à la moitié du XVième siècle (ou peut-être avant, je ne sais), compte tenu de la chaleur, voulait porter ce qu'on appelle actuellement des chemises, mais qui étaient des sous-vêtements. On n'en voyait donc strictement rien (un peu comme nos soutien-gorge hihihihihi). Puis, toujours dans le souci du détail, ils ont voulu marquer leur préciosité en y adjoignant des bordures aux manches et au col. Les brodeuses italiennes en ont fait leur pain. Mais voilà, le nettoyage n'était pas toujours aisé.
Ce sont donc de riches marchands italiens qui, en venant dans les Flandres (qui étaient à l'époque le nord de la France, la Belgique et une partie des Pays-Bas, ont découvert le lin. Ahhhh, que de plaisir, c'est qu'on peut le faire bouillir le lin, il peut être bien blanc et surtout il est résistant! Et puis tant qu'à faire, pourquoi ne pas commander à ces flamandes, des bords dentelés réalisés dans cette matière? Bords dentelés? Dites vous? Hé bien oui, on fit donc de la dentelle à l'aiguille, puis on tissa et bien entendu de ces deux techniques est née la dentelle aux fuseaux (et pas comme une certaine Yvette qui se la pète raconte, çà vient d'Egypte, et c'est arrivé au Puy, je vous rassure elle est belge hein hihihi). D'où, les noms de Lille, Valenciennes, Bruges, Binche, Beveren, Grammont, Bruxelles, et bien d'autres. Puis bien entendu, la mode étant à la dentelle chez les hommes, cette technique se répandit. Seulement le lin est plus difficile à travailler au soleil, donc les matières changèrent vite pour des raisons techniques, coton et soie étaient bien plus résistant au travail une fois les températures élevées. La dentelle finit par revenir en Italie par différentes confréries de soeurs.
Donc, une première collaboration européenne était née. Autant dire que l'Italie n'a jamais été en reste et que si quand bien même elle se distingue énormément au niveau de la broderie et de la dentelle à l'aiguille. En cherchant des cartons de modèles et de quoi alimenter aussi mon amie Stefania retournée à Rome, je viens de découvrir quelques petites choses bien interessantes, comme ce site, qui reprend région par région, les différentes sortes de dentelles en Italie.
Voici quelques musées à travers l'Italie avec les liens.
- Museo del pizzo a tombolo di Rapallo(Bobbin lace Museum of Rapallo)
Via G. Maggio -Tel. 0185/6801
Rapallo is a little city near Genova.
permanant exibition.-There is a rich collection of laces, documents and tools that
illustrate the works made from the lacemakers of Rapallo.
open: Tuesday, Wednesday, Friday and Saturday from 3:00pm to 6:30pm
and on Thursday from 10:00am to 12:am.
- Poldi-Pezzoli Museum
Via Manzoni, 12
20120, Milano, Italy
tel 02 79 63 34- 79 48 89
open Tue.-Sun.- 10-6pm
- Sansepolcro Museo de Merletto-Lace Museum
Piazza Garibaldi, 1 , Burano
Saturday: 4.00pm - 7.00pm; Sunday: 9.30am -12.00am / 4.00pm - 7.00pm.
This little museum is open also by appointment. In the foreground: Lace Museum.
In the ground floor: "Spazio del Merletto" Lace School.
Info. Mrs. Lelia Riguccini,
tel.0575/720298.