Nous voici donc à la dernière partie de la traversée de ce superbe jardin!
Je vais revenir sur cette photo montrée lors de la première partie.
Ce carré est l'oeuvre de Catherine Beaugrand. Parisienne, ce qu'elle met en scène dans ces saynètes la métamorphose de l'espace public.
Plus récemment, c'est au château de Chambord qu'elle a développé une série d'oeuvres dans le domaine du cinéma et des arts plastiques.
Sa participation à l'élaboration du jardin, est faite sous forme de loci (locus = contenant) , de lieux délimités, par des lignes, comme ce carré montré précédemment.
Ces loci participent à la création du parcours en correspondance avec la volonté première de ce jardin, créer des morceaux de promenade,tout en jouant avec les autres projets.
L'intérieur est vide et plein.
Ci-dessous, un mur végétal fait de hêtres, qui en fait encercle (avec la pousse on le voit moins bien), un arbre, un noyer. Le mur végétal fait plus penser à une construction, et le lien est ainsi fait entre l'architecture et l'arbre avec comme origine commune la nature.
Entre la simplicité de la forme et la pensée de leurs relations, entre la linéarité du processus séquentiel et les points de vue différents proposés dans la relation possible avec les autres projets, entre une perception suivant le pas et un regard contemplatif, entre nomadisme et point de fuite, ces loci sont de possibles petits chemins de métamorphose. » (Catherine Beaugrand)
Dans un esprit similaire, la chambre de vision (haute de près de quatre mètres), réalisée de 83 panneaux pour un total de 11 500 lentilles de verre! Cette tout symbolise notre vue, nos vues multiples sur le jardin.
J'aurais dû rentrer dedans, mais j'avoue ne pas avoir oser. ll semble que l'on soit saoul tant notre vue perçoit tout. Sauf vers le haut, la tour n'étant pas couverte, le ciel nous venant en aide.
Cette pièce extérieure fait suite au musée, puisqu'elle reprend l'idée que l'on peut avoir en regardant le jardin de la maison. Les vitraux scandant notre vue. Elle a été imaginée à partir du module perspectiviste qui rythme la salle Renaissance qui date de 1515 (y a pas que Marignan....)
Cette machine à regarder le paysage reprend bien l'idée de la folie, est l'oeuvre de Perajaume, qui vit et travaille en Catalogne, à San Pol de Mar. Il se sert de la poésie, de la sculpture, pour remettre en question la notion de paysage.
Le vitrail a été réalisé par Marta Depazurueña et Montserrat Sarmientojuan du Centre del Vidre de Barcelone.
Nous venons de quitter le jardin philosophique. (supervisé et créé par Benoît Fondu, formé à Gembloux et à Londres)
Il reste encore le jardin de simples, le jardin des maladies.
Espaces réduits, délimités, pleins!
Vue générale
Créé en 1988 par René Péchère
Ancien professeur à la Cambre (école d'architecture à Bruxelles) et ancien professeur à l'école d'Art américaine de Fontainebleau.
Un citron à Bruxelles;......
Créateur du jardin des 4 saison, et du jardin congolais lors de l'exposition universelle de Bruxelles en 1958, il a aussi créé des jardins pour des châteaux, mais surtout le célèbre labyrinthe et le jardin du coeur de la maison van Buuren, prototype de la maison Art Déco, à Uccle.
Une pomme pleine.....
Et comme il manque un peu d'eau (enfin mis à part les larmes aux citations et le cratère) dans ce jardin, je vous ai trouvé la fontaine.....
Nous voilà arrivées en fin de parcours!
Je vous rassure, j'ai des sujets en réserve!
Rien qu'hier, visite du palais de justice, portes ouvertes, et à 300mètres de là, la visite de l'exposition James Ensor!
Ce matin, je pars tôt, visite de Bruxelles Shalom!
Bonne journée, à vous toutes, le nez en l'air aujourd'hui!