Pour rappel, celles qui n'auraient pas lu, j'en parle ICI, et ICI .
Mais revenons-en aux débuts de la dentelle, née de la passementerie, dont beaucoup d'ateliers fleurissaient dans la région d'Anvers. Elle était, au départ, assez grossière, pour enfin arriver à son apogée au XVIIième et XVIIIième siècle avec une dentelle excessivement fine!



Je ne vous l'ai pas encadrée, ni même arrangée, sinon vous ne pourriez en apprécier la finesse! Le fil pour la réaliser n'est plus fabriqué, personne ne travaillerait avec un aussi fin fil. Il était usiné à Alost, la manufacture en a arrêté la fabrication en 1964.
Très riche, pleine, elle nécessitait une journée pour en réaliser.............. 1cm!
Les dentelles ont été rachetées en Angleterre, pays qui s'avéra un grand amateur des dentelles belges et françaises, et particulièrement très fines!
La production devant devenir plus importante, les dessins vont s'appauvrir, les parties de fond vont s'agrandir, pour donner une dentelle au XIX et XX telle que les suivantes. Les deux premières sont des dentelles portées au-dessus d'une coiffe, et datant du XIXième siècle et et la troisième du XXième siècle, fortement inspirée des courbures de l'Art Nouveau.



Pour les dentellières, les caractéristiques du fond de Malines outre le fil qui doit être du 140 voire du 160, c'est son fond en tresses sans épingles, dont s'est inspiré la dentelle de Valenciennes par après, mais, mais.............. il est hexagonal! On ne le travaille donc pas en diagonales, comme dans la Valenciennes, mais bien comme les autres fonds! Triple difficulté, donc ce qui explique aussi son abandon à partir du moment où il a falut rentabiliser!
Par contre dans le prochain épisode, je vous parlerai de son renouveau!
J'espère que cela vous aura plu..........
Bonne matinée!