4 octobre 2009
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J'ai eu l'occasion, toujours dans le cadre des Nocturnes des Musées, de refaire un tour au Coudenberg, dont je vous reparlerai.
Il y avait, exceptionnellement, une conférence dans une des salles du Coudenberg, sur les arbalétriers.
Après cela, l'occasion nous était donnée de leur rendre visite, dans un endroit insoupçonné de bien des bruxellois.
Quand on se trouve en plein de centre de Bruxelles, à côté du palais royal, se trouve l'église Saint-Jacques sur Coudenberg, derrière, il y a une impasse, l'impasse du Borgendael.........il suffisait de pousser la porte et nous étions accueillis par cette gente dame en costume du cortège de l'Omegang (vous en reparlerai l'année prochaine, ahhh ben vi c'est pas maintenant)
Après l'étonnement du lieu, visiblement rempli d'histoire mais aussi de bons moment, nous avons eu le droit à quelques explications.
Cette gilde, la plus grande de Bruxelles, puisque nommée "Grand serment Royal et de Saint-Georges", est bel et bien l'ordre reconnu par une charte en 1381, quelques cent quatre vingts ans après l'apparition des premiers arbalétriers à Bruxelles! Cela aussi je vous en reparlerai, mais je tiens ici à rendre hommage à ces hommes de traditions qui vous parlent de leur passion avec beaucoup d'humour et de patriotisme.
Ainsi que vous pouvez le voir, il a un cordon autour du cou, ce cordon il y a en a cinq dans cette gilde. Outre le grand maître, il y a soixante membres, dont cinq sont les seconds du grand maître. Celui-ci était responsable des retranscriptions, le greffier, et pour preuve, l'encrier, la plume et bien sûr l'arbalète.
Il y a trois distances de tir en sale, 6M, 10m et 30m, certains, certaines se sont essayé au tir à 6m, voire 10.
Perso j'étais persuadée, avec ma mauvaise vue de près, ne pas y arriver, hihihi
La cible
Le lieu étant aussi un musée, bien entendu les témoignages sont nombreux, mais aussi des belles arbalètes!!!!
Impossible de s'en faire faire une, on rachète les anciennes, on les rafistole, plus un artisan en vue pour ce genre de production bien rare, malgré les deux mille.
Il est amusant d'apprendre qu'ils sont encore actifs, non seulement lors du cortète de l'Omegang, mais aussi dans l'ensemble du folklore bruxellois et de l'histoire de la Belgique.
Ainsi, toutes ces gildes furent annéanties suite à la révolution française, et reconstitué peu de temps avant l'indépendance belge, entre 1810 et 1830.
Ce sont aussi eux qui sont à l'origine de la construction de notre dame du Sablon, mais pour vous en parler, je vais aller faire un tour, et prendre des photos, ce sera plus amusant!
Eux aussi qui ont reconstitué l'Omegang!
Pour en savoir plus, je vous donne rendez-vous sur cette page de mon blog qui reprendra les dates importantes de cette gilde! ICI
Il y avait, exceptionnellement, une conférence dans une des salles du Coudenberg, sur les arbalétriers.
Après cela, l'occasion nous était donnée de leur rendre visite, dans un endroit insoupçonné de bien des bruxellois.
Quand on se trouve en plein de centre de Bruxelles, à côté du palais royal, se trouve l'église Saint-Jacques sur Coudenberg, derrière, il y a une impasse, l'impasse du Borgendael.........il suffisait de pousser la porte et nous étions accueillis par cette gente dame en costume du cortège de l'Omegang (vous en reparlerai l'année prochaine, ahhh ben vi c'est pas maintenant)
Après l'étonnement du lieu, visiblement rempli d'histoire mais aussi de bons moment, nous avons eu le droit à quelques explications.
Cette gilde, la plus grande de Bruxelles, puisque nommée "Grand serment Royal et de Saint-Georges", est bel et bien l'ordre reconnu par une charte en 1381, quelques cent quatre vingts ans après l'apparition des premiers arbalétriers à Bruxelles! Cela aussi je vous en reparlerai, mais je tiens ici à rendre hommage à ces hommes de traditions qui vous parlent de leur passion avec beaucoup d'humour et de patriotisme.
Ainsi que vous pouvez le voir, il a un cordon autour du cou, ce cordon il y a en a cinq dans cette gilde. Outre le grand maître, il y a soixante membres, dont cinq sont les seconds du grand maître. Celui-ci était responsable des retranscriptions, le greffier, et pour preuve, l'encrier, la plume et bien sûr l'arbalète.
Il y a trois distances de tir en sale, 6M, 10m et 30m, certains, certaines se sont essayé au tir à 6m, voire 10.
Perso j'étais persuadée, avec ma mauvaise vue de près, ne pas y arriver, hihihi
La cible
Le lieu étant aussi un musée, bien entendu les témoignages sont nombreux, mais aussi des belles arbalètes!!!!
Impossible de s'en faire faire une, on rachète les anciennes, on les rafistole, plus un artisan en vue pour ce genre de production bien rare, malgré les deux mille.
Il est amusant d'apprendre qu'ils sont encore actifs, non seulement lors du cortète de l'Omegang, mais aussi dans l'ensemble du folklore bruxellois et de l'histoire de la Belgique.
Ainsi, toutes ces gildes furent annéanties suite à la révolution française, et reconstitué peu de temps avant l'indépendance belge, entre 1810 et 1830.
Ce sont aussi eux qui sont à l'origine de la construction de notre dame du Sablon, mais pour vous en parler, je vais aller faire un tour, et prendre des photos, ce sera plus amusant!
Eux aussi qui ont reconstitué l'Omegang!
Pour en savoir plus, je vous donne rendez-vous sur cette page de mon blog qui reprendra les dates importantes de cette gilde! ICI
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