Blog de partage, concernant mes hobbies, mes passions. Dentelles aux fuseaux, frivolité, crochet, cartonnage, serviettage. Mais aussi pour vous, des tutos, pas à pas, le fil, surtout le fil. J'habite Bruxelles et je marche beaucoup, vous trouverez donc aussi mes balades quotidiennes! Des trucs et astuces pour la planète! Un peu de tout donc! Bonne visite!
N'allant pas l'un sans l'autre..... Et puisque j'avais parlé de cela hier, mais pas eu le courage de le faire.
Je vais vous résumer son histoire, en insérant mes photos et en les sous titrant pour une meilleure compréhension.
L'abattoir se trouve à Anderlecht, même commune que la Maison d'Erasme, c'est à dire à l'autre bout de la ville!
(photo prise de l'intérieur du marché, avec les deux statues de taureaux en bronze, et pas de lions... comme dit ma nièce)
Comme j'en reviens, ou revenais (je pense abandonner le retour même en bus et métro, j'ai trop mal après), bien chargée, je me paye le luxe de faire une bonne heure de marche à pieds, pour y aller. Il se trouve à l'autre bout de la ville....
Anciennement, se trouvaient plusieurs petits abattoirs à Bruxelles, Schaerbeek, Saint-Josse, Molenbeek, et Ixelles, entres autres. En plein centre ville aussi, rue des Bouchers, rue des Fripiers en sont les traces.
(grande halle où se faisait le marché aux bestiaux abandonnée en 2009)
C'est encore une fois un bourgmestre, Rouppe, qui décide de la construction d'un abattoir central, le long de la Senne.
Oui mais voilà, l'eau de la Senne sert à la fabrication.... de la bière et plus particulièrement de la gueuze. Les grandes brasseries sont implantées tout du long et n'ont, bien entendu, pas accepté ce sort fait à l'ingrédient de base de leur produit.
(sous la halle, vêtements, œufs, produits laitiers, tissus, un peu de tout)
Peu importe, il est tout de même érigé, et en 1841commencent les premiers abattages. Il prend feu au lendemain de la première guerre mondiale . Un autre abattoir beaucoup plus grand avait été heureusement, construit à l'endroit actuel, pas loin du canal, en 1891.
Comme vous pouvez le voir sur la deuxième photo, la grande halle, déclarée Art Déco.... a été imaginée par l'architecte Emile Tirou. Elle est soutenue par une centaine de colonnes que vous pouvez voir sur la photo ci-dessus. Elles sont enfoncées à quatre mètres de profondeur, la construction de cet abattoir ayant nécessité l'assainissement du terrain et le détournement d'un bras de la Senne (je ne vous dis pas, impossible de retrouver son ancien cours...).
Le site est classée depuis 1988.
L'enfoncement de ces colonnes a bien entendu fait qu'il y a d'immenses caves en-dessous qui servirent d'abord de champignonnières mais furent assainies dans l'entre deux guerres et qui sont à présent un des lieux branchés de la capitale, les caves de Curreghem.
(photo du site- clic dessus pour y accéder)
En semaines, les animaux étaient présentés sous la halle et abattus dans le bâtiment le jouxtant.
Jusque cette époque, les bouchers présentaient leur viande, le we, sous la halle aussi.
Depuis tout cela a quelque peu changé et les bouchers sont à présent dans le bâtiment où l'on abattait.
Un petit tour s'impose à présent!
Photos prises trois vendredis différents, impossible le we.... trop de monde!
Vous voyez que je ne vous raconte pas d'histoire sur les prix!
Poulet à trois euros le kilo, onglet à 9eur, araignée à 6eur et haché de bœuf, dont nous sommes friands, à même pas 4eur.
Il y a aussi.... des poissonniers, à l'abattoir, si, si, dans une galerie, un peu plus loin, dans un autre bâtiments. Et puis là se trouve Georges, le charcutier roumain où je vais chercher la viande fumée, surtout pour la choucroute (avec Brujasexy et son zhome, ce midi)
Un genre de Karslerib, fumé aussi
Des saucisses fumées, à l'ail, à cuire
Des ailes de dinde fumées
Par contre je voulais faire une recette de mou, mais pas trouvé, pourtant il y a des tripiers aussi...
Mon araignée
Et puis des légumiers, en veux-tu en voilà! Ils sont pas loin de la centaine!
Heureusement avec l'arrivée de l'euro, crier, "euro, euro", est plus facile que "quarante francs, quarante francs"
Mes fenouils petits, mais à 1,50€
Les mandarines "euro madame, euro!!!"
Et là où je me fais avoir à chaque fois, vendredi, la caisse de kaki, à 2,50€ pour 11 fruits!
La semaine passée, j'ai eu 10 pamplemousses roses, légèrement abîmés mais tout à fait mangeables.. pour un euro. Et quatre ananas moyen toujours pour "euro, euro"
Je ne vous dis pas en fin de marché, le dimanche à 13h, on nous donne certains fruits et légumes.
Aucune excuse pour ne pas en manger.
Juste accepter la mixité qui règne, ou plutôt les mixités qui règnent dans cet endroit, perso j'adoooooooooooooore!Et puis on peut tout goûter, youpie!!!
Sous la halle, ou près de la station de métro, du linge de maison, des vêtements, sacs, tout, tout!
Chaussures et là aussi, aucune excuse, les gens qui ont peu de sous, trouvent de quoi se vêtir.
Une petit vue latérale de la halle, dont l'architecture a été fortement influencée par l'exposition universelle qui s'était tenue à Londres peu de temps avant sa construction
Je ne peux tout vous montrer, mais appareils hi-fi bon marché, épices, fromages, pains, épicerie italienne, olives, plastique ménager, petite quincaillerie, valises, enfin comme dans une auberge espagnole, on y trouve de tout!
Ahhh oui, pour que ce soit complet, un petit plan?
Je suis partie de la flèche à droite et j'ai pris le métro (peur d'arriver un peu tard), à l'autre flèche à gauche. Tout compte fait, j'ai rien gagné!
Voilà où je vais faire le plein, une fois par semaine... Enfin si j'ai encore la force, le sac ou le caddy, c'est tout de même 13kg minimum et je me rends compte que çà me casse!
Bonne visite, et puis bon dimanche, je vous rassure, la semaine prochaine on passe... AU CHOCOLAT!!!!!
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