"Qu'avons-nous dans nos assiettes"
Je vous propose un résumé, enfin les faits importants, de ce reportage assez alarmant!
J'ai mis en italique mes deux seules interventions, le restant est donc bien le contenu de ce reportage.
Dépendance au sucre : tout comme le rat, chez qui les expériences sont menées pour cause de cerveau réagissant de façon similaire à celle de l'humain, on constate que le sucre a un potentiel addictif supérieur aux drogues dures. Le cerveau est leurré par des produits riches en sucres et en graisses. Il a la particularité de ne pas avoir évolué pour faire face à ce nouveau problème! Plus le cerveau a du sucre, plus il en veut.
Cela fait peur, non?
Constatation : aujourd''hui, perte du goût du naturel, du brut. Tous les produits sont raffinés. Le goût est neutralisé. Nous subissons, depuis cinquante ans, une modification énorme des circuits de distributions et des aliments, que nos gènes n'ont pas eu le temps d'assimiler et nous de nous adapter.
Meneton, chercheur français, spécialiste de hypertension , prend peur! La perte des vitamines, minéraux, dans l'ensemble des aliments industrialisés, oblige à l'ajout de quantité massives de sucre, sels, acides gras pour combler la masse.
Quand on sait que l'employeur de ce chercheur a subi des pressions de la part des Salines de France, il ne faut pas demander les enjeux!!!! En tout cas au niveau financier, l'agro-alimentaire ne recule devant rien, en ce y compris attaquer en justice des chercheurs qui dénoncent les méfaits des ajouts alimentaires!
Le sel! On le retrouve partout!
Il diminue le goût amer, ce qui fait qu'on le retrouve dans les pâtisseries, le chocolat! Dans les produits carnés il permet une meilleure fixation des eaux, ce qui permet de vendre plus d'eau au prix du produit "viande". Le sel dans les plats préparés, dans les biscuits, permet aussi une augmentation de la consommation de boissons. L'OMS dénonce depuis des décennies cette adjonction cachée du sel soit 80% de la consommation d'un français moyen. Ne culpabilisons pas pour les quelques grammes (4 maximum quand on ne suit pas de régime) que nous mettons nous même!
Le pire est au niveau des enfants, qui avant que leur reins ne soient matures, vers l'âge de cinq ans, ont déjà atteint des doses maximales de sel, dépassé les trois grammes et flirtent avec les 10 à 12 grammes.
Les biscuits "quatre heures" des enfants, sont pourvus de presque 20% de lipides, sans compter les rajouts de graisses saturées, de glucose! Autant leur donner pain et chocolat et encore les plus simples : sans lait! Le pain fait maison! (on rajoute dans les pains sucres, sels, et lactose, ne pas oublier, afin que ceux-ci soient plus onctueux!)
Le pire est de voir l'augmentation des diabètes de type 2 avec une recrudescence des amputations, des insulino dépendants. Et là, il est signifiant de voir la concordance entre les prises de poids affolantes et l'alimentation riche en graisses, sucres et sels!
Entre le coût des maladies cardio-vasculaires, des diabètes, voire d'autres maladies que l'on peut imputer à notre alimentation, et les coût qu'engendreraient le manque à gagner de ces sociétés qui nous pourrissent la santé, je ne suis même pas sûre qu'on y perdrait! Ce qui est criticable c'est que les gouvernants savent, les dossiers sont sur leurs bureaux mais il y a un tel lobying que rien ne peut bouger!
Les grandes surfaces demandent des prix aux fabricants, non pas en fonction de la qualité, mais de la rentabilité! On rajoute donc des amidons pour diminuer le prix et on est obligé de rajouter des sels, sucres pour contrer la neutralité de goût engendrée par les amidons!
Il avait été demandé par les autorités sanitaires, en France, de combattre l'alcool, le tabagisme et l'obésité. Les deux premiers sont pointés du doigt mais assurément pas le troisième! Quand on sait que seulement 7% des enfants mangent une quantité suffisante de fruits et légumes, on peut se demander vers quel type de société on se dirige!
Là, c'est purement et simplement la facilité de ces parents, des parents, qui suivent les pubs à la télévision voire mettent les enfants devant la télévision et suivent leurs envies!
Aucune pub à la télévision fait l'apanage d'un produit sain! Elles seraient donc plus à proscrire qu'à suivre! Pendant les émissions destinées aux enfants, 87% des pubs visent des produits qui sont trop riches en grasses, sucres, sels.
Quand on entend que des intervenants mettent dans la balance la liberté (non aux magasins d'état),et l'économie, face à notre santé.........
Quand on apprend que des programmes de recherches sont coulés dans l'intérêt de l'agro alimentaire!
On pouvait prévenir les récidives cardiaques, à l'aide de la diète crétoise, 70% des risques étaient diminués, ces recherches ont donc eu leur raison d'être.
Unilever a attendu plus de dix ans pour faire une margarine à base de colza, alors que c'était eux qui avaient financé l'étude! On préfère mettre sur le marché une margarine plus chère, Pro active. La margarine à base de colza, qui aurait donc pu sauver des vies, est écartée le temps d'une décennie, l'ingrédient de base étant moins cher et donc le prix de vente désuet.
Ce qui est le moins acceptable, c'est la dimension sociale. Les maladies cardio-vasculaires, l'obésité, et le diabète sont des maladies qui atteignent certaine catégories sociales plus que d'autre!
Dire qu'une alimentation saine coûte cher, que les légumes coûtent cher, je peux le comprendre, ce que je n'admets pas c'est que ces même familles fument, parfois ont un certain degré d'alcoolisme, sans compter que le panier contient souvent, chips, biscuits, barre chocolatées et j'en passe. C'est plus un souci d'éducations de connaissance, que de revenus!
Autant savoir...........
Bon appétit quand même!!!